Le QY700 est un séquenceur « machine » qui possède 32 pistes MIDI et une banque de sons au format XG développée par Yamaha (dont on retrouve la signature dans les sons actuels appartenant à la banque « Halion One »). Il possède entre autre 2 prises MIDI OUT et 2 prises MIDI IN.
A l’époque où je l’ai acheté (en 1998, autour de 6000 F soit dans les 950 €), il me permettait d’avoir presque tout sous la main : une workstation dotée d’un séquenceur puissant et des sons MIDI intéressants pour produire des maquettes. Plus tard, relié à un clavier maître, un expander
Roland M-OC1 Orchestra et un sampler S2000 AKAI, j’obtenais un réalisme un peu plus soigné (bien qu’encore loin des
banques de sons actuelles).
Aujourd’hui, si les sons paraissent bien dépassés (surtout en terme d’orchestral et d’instruments
acoustiques), la partie séquenceur du QY700 peut faire le bonheur des compositeurs se méfiant des
ordinateurs (pas de temps de chargement, de plantages, de mises à jour, de pilotes, de ventilo …) ou
encore aux amoureux des machines avec les potentiomètres à portée de main ou des touches adaptées à la
forme des doigts…
Le QY700 se branche, on le met sous tension et il n’y a plus qu’à enregistrer les notes. Cela peut être
intéressant pour ceux qui souhaitent poser rapidement une mélodie ou un thème 🙂
Sans aller jusqu’à la finesse de l’édition MIDI que l’on obtient avec un Cubase ou un Logic, le
séquenceur de Yamaha permet d’enregistrer, d’éditer, de quantifier, de copier coller, de placer des
marqueurs etc… et ce de manière très intuitive.
En effet, durant les quelques années d’utilisation, j’ai
toujours trouvé le QY700 ergonomique et bien pensé (la touche JOB en particulier, pleine de riches idées).
Pour plus de détails, consultez 7 avis d’internautes sur le site Audiofanzine cliquer ici
Ci dessous, 2 maquettes réalisées exclusivement avec cet appareil (sonorités + séquence du QY700), sans
expander ni sampler. Cela fait plus de 10 ans (1998), et ça se voit tant sur la qualité des sons que
sur la qualité de la composition (je débutais en écriture orchestrale, mais j’avoue que j’y prenais un malin plaisir).
Intro concert :
Orchestral :
Une machine à créer de la musique qui m’a énormément servi : certaines touches ont perdu leur aspect flambant neuf, c’est sûr, mais l’appareil est extrêmement robuste (il faut y aller à coup de marteau pour abîmer la bête !)
J’aime bien analyser les "oeuvres de jeunesse" des grands compositeurs précoces (comme Mahler, Schostakowitsch, Strauss) pour y déceler des germes de ce qui viendra plus tard. Et voilà, chez Tanguy aussi, on remarque déjà sa patte personnelle : style Pop/Thiersen dans le premier morceau, style hollywood Silvestri dans le second, et pourtant c’est du vrai Follio 😉
Ha ha ha… Merci Bernie 😉
Oui c’est sûr, surtout pour Silvestri. Pour la première musique, c’est plutôt Jean-Jacques Goldman (les accords arpègés). J’ai été influencé par JJG durant toute mon adolescence. Aujourd’hui encore, je compose essentiellement par enchainements d’accords (avec mélodie sifflotée par dessus).
Que de nostalgie a reécouter ces musiques. Tu peux pas me le renvoyer, mon cd est trop usé a force de l’utiliser!! Ciao cousin
Sérieux ?
Je l’ai eu aussi !! C’est la machine qui à l’époque m’a motivé à faire des saisons en restauration… pour me la payer. Elle peut en effet être le coeur du studio sans informatique !
Merci Tanguy de nous sortir ce collector !
Je l’ai eu aussi !! C’est la machine qui à l’époque m’a motivé à faire des saisons en restauration… pour me la payer. Elle peut en effet être le coeur du studio sans informatique !
Merci Tanguy de nous sortir ce collector !